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Marcel Proust
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Anthologie Marcel Proust
Nouveaux extraits
Une autre page présente les extraits dans l'ordre du roman
Proust - Sur la lecture - Pour moi, je ne me sens vivre et penser que dans une chambre où tout est la création et le langage de vies profondément différentes de la mienne
Proust - Sur la lecture - Si le goût des livres croît avec l'intelligence, ses dangers diminuent avec elle. Un esprit original sait subordonner la lecture à son activité personnelle
Proust - Sur la lecture - La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas
Proust - Sur la lecture - devant moi, inséré dans l'heure présente, un peu du passé, cette impression de rêve qu'on ressent à Venise sur la Piazetta | du Passé familièrement surgi au milieu du présent
Proust 279 - Le nez, sous l'aile mystérieuse de qui j'aurais voulu me placer car elle me parlait d'une domination peut-être cruelle mais étrange | La femme de chambre de Mme Putbus (ébauches du Cahier 50)
Proust 169 - l'église de Balbec | c'est tous les cercles du ciel, tout un gigantesque poème théologique et symbolique que vous avez là
Proust 442 - 443 - Lettres de Gilberte, 1914, 1916 | La bataille de Méséglise a duré plus de huit mois
Proust 238 - C'est la terrible tromperie de l'amour qu'il commence par nous faire jouer avec une femme non du monde extérieur, mais avec une poupée intérieure à notre cerveau
Proust 398 - la manière désastreuse dont est construit l'univers psychopathologique veut que l'acte maladroit, l'acte qu'il faudrait avant tout éviter, soit justement l'acte calmant
Proust 341 - Il suffirait d'un petit mouvement d'énergie, un seul jour, pour changer cela une fois pour toutes
Proust 371 - je me demandais si la musique n'était pas l'exemple unique de ce qu'aurait pu être – s'il n'y avait pas eu l'invention du langage – la communication des âmes
Proust 465 - De ma vie passée je compris encore que les moindres épisodes avaient concouru à me donner la leçon d'idéalisme dont j'allais profiter aujourd'hui
Proust 116 - J'admirais l'impuissance de l'esprit à opérer la moindre conversion, à résoudre une seule de ces difficultés qu'ensuite la vie dénoue si aisément
Proust 132 - le ton d'indifférence qu'on affecte seulement envers celle qu'on aime
Proust 171 - après cette marée montante du génie qui recouvre la vie, quand le cerveau se fatigue, peu à peu, c'est la vie qui reprend le dessus
Proust 433 - Comment, cela ne vous fait rien éprouver, me disait-elle, de prendre ce petit raidillon que vous montiez autrefois ?
Proust 183 - Il avait fallu quitter Balbec en effet | Ce que je revis presque invariablement quand je pensai à Balbec
Proust 291 - certains jours la mer me semblait maintenant presque rurale elle-même
Proust 039 - 433 - les sources de la Vivonne
Proust 354 - tout le tapis des sous-bois, qu'Elstir croyait avoir sous les yeux comme une zone imaginaire
Proust 001 - Un homme qui dort, tient en cercle autour de lui le fil des heures, l'ordre des années et des mondes | j'avais revu tantôt l'une, tantôt l'autre, des chambres que j'avais habitées dans ma vie
Proust 014 - L'abside de l'église de Combray : « L'Église ! »
Proust 360 - leurs mensonges respectifs s'emboîtaient si bien les uns dans les autres, tout en présentant une grande variété, que la petite bande avait la solidité impénétrable
Proust 162 - 418 - Gisèle | C'pauvre vieux, i m'fait d'la peine, il a l'air à moitié crevé | un amour réciproque allait m'unir à Gisèle | le rôle, le scénario, les péripéties | Gisèle ne mentait pas de la même manière qu'Albertine
Proust 176 - la comédie amoureuse que j'avais tout écrite dans ma tête depuis mon enfance et que toute jeune fille aimable me semblait avoir la même envie de jouer
Proust 293 - je m'étais intoxiqué moi-même | Je pensais alors à tout ce que j'avais appris de l'amour de Swann pour Odette | l'hypothèse qui me fit peu à peu construire tout le caractère d'Albertine
Proust 435 - C'était sous cette forme trop simple que je jugeais mon aventure avec Albertine, maintenant que je ne voyais plus cette aventure que du dehors
Proust 479 - on se figure que c'est grotesque, mais c'est peut-être magnifique | en écoutant l'actrice, chacun attendait que d'autres prissent l'initiative de rire ou de critiquer, ou de pleurer ou d'applaudir
Proust 383 - Son nez, sa bouche, ses yeux formaient une harmonie parfaite, isolée du reste, elle avait l'air d'un pastel et de ne pas plus avoir entendu ce qu'on venait de dire que si on l'avait dit devant un portrait de La Tour
Proust 242 - ce que je pense de l'amitié : à savoir qu'elle est si peu de chose | à certaines heures, la chaleur que nous ne pouvons pas trouver en nous-même
Proust 303 - je n'ai jamais retrouvé ni identifié la belle jeune fille à la cigarette | On peut quelquefois retrouver un être, mais non abolir le temps
Proust 031 - la vue d'un seul coquelicot hissant au bout de son cordage et faisant cingler au vent sa flamme rouge, au-dessus de sa bouée graisseuse et noire, me faisait battre le coeur
Proust 408 - On aime sur un sourire, sur un regard, sur une épaule. Cela suffit ; alors dans les longues heures d'espérance ou de tristesse, on fabrique une personne
Proust 140 - la dernière réserve du passé, la meilleure, celle qui, quand toutes nos larmes semblent taries, sait nous faire pleurer encore
Proust 146 - la mer nue
Proust 245 - ce qu'est l'Instant | Elstir | tableaux
Proust 347 - 406 - ce que M. de Charlus flétrissait sous le nom de procrastination | ma « procrastination », comme disait Saint-Loup
Proust 350 - une grande partie de ce que nous disons n'étant qu'une récitation
Proust 361 - Toutes ces obligations qui n'ont pas leur sanction dans la vie présente semblent appartenir à un monde différent, fondé sur la bonté, le scrupule, le sacrifice
Proust 053 - il pensait à son Botticelli à lui qu'il trouvait plus beau encore et, approchant de lui la photographie de Zéphora, il croyait serrer Odette contre son coeur
Proust 087 - On ne connaît pas son bonheur. On n'est jamais aussi malheureux qu'on croit | on ne connaît pas son malheur, on n'est jamais si heureux qu'on croit
Proust 228 - Vous appartenez à cette famille magnifique et lamentable qui est le sel de la terre. Tout ce que nous connaissons de grand nous vient des nerveux
Proust 227 - C'est dans la maladie que nous nous rendons compte que nous ne vivons pas seuls mais enchaînés à un être d'un règne différent : notre corps
Proust 363 - L'irresponsabilité aggrave les fautes. Landru, s'il l'a fait par intérêt, à quoi l'on peut résister, peut être gracié, mais non si ce fut par un sadisme irrésistible
Proust 334 - Je prenais mieux conscience de mes propres transformations en les confrontant à l'identité des choses
Proust 289 - nous ne connaissons vraiment que ce que nous sommes obligés de recréer par la pensée, ce que nous cache la vie de tous les jours
Proust 442 - La guerre, me disait-il, n'échappe pas aux lois de notre vieil Hegel. Elle est en état de perpétuel devenir
Proust - Violante | Contemplant cette mer qui l’enlevait à elle et lui donnait, dans l’imagination de la jeune fille, un peu de son grand charme mystérieux et triste, charme des choses qui ne sont pas à nous
Proust - Violante | Les besoins profonds d’imaginer, de créer, de vivre seule et par la pensée, et aussi de se dévouer, n’étaient plus assez impérieux pour la faire changer de vie | L'habitude
Proust - Violante | Je suis sûre que, vous lui plairez. Elle aime beaucoup les jolies femmes. Violante eut à partir de ce jour deux mortelles ennemies
Proust - Violante | D’objet d’art elle devint objet de luxe par cette naturelle inclinaison des choses d’ici-bas à descendre au pire quand un noble effort ne maintient pas leur centre de gravité comme au-dessus d’elles-mêmes
Proust 382 - Si le lecteur n'en a que l'impression assez faible, c'est qu'étant narrateur je lui expose mes sentiments en même temps que je lui répète mes paroles
Proust 376 - 384 - simuler des adieux | une fois libre pour que j'aille me faire casser le pot | Ma petite Albertine, il vaut mieux nous quitter | comédie de rupture | scène de séparation fictive
Proust 117 - 487 - Albertine : Première mention / Premières paroles / Première présentation / c'était avec elle que j'aurais mon roman / Premier baiser / Mort d'Albertine / Dernière mention dans A la recherche du temps perdu
Proust 008 - 455 - Nostalgie
Proust 237 - confrontation d'images | la femme vraie s'était détachée du faisceau lumineux, elle était venue à moi | sur les deux joues de la jeune fille, embrasser toute la plage de Balbec
Proust 321 - Ce sont des milieux où on fait tribu, congrégation et chapelle. Une petite secte. En être ou ne pas en être
Proust 146 - 476 - Mlle de Stermaria | Mlle ou plutôt Mme de Stermaria, car elle avait divorcé après trois mois de mariage | Vicomtesse Alix de Stermaria
Proust 178 - La conversation est une divagation superficielle, qui ne nous donne rien à acquérir | la marche de la pensée dans le travail solitaire de la création artistique se fait dans le sens de la profondeur
Proust 002 - un sourire où, contrairement à ce qu'on voit dans le visage de beaucoup d'humains, il n'y avait d'ironie que pour elle-même
Proust 001 - Ouverture. Longtemps, je me suis couché de bonne heure
Proust 004 - les bourgeois d'alors se faisaient de la société une idée un peu hindoue et la considéraient comme composée de castes fermées
Proust 113 - 1er janvier
Proust 088 - une lettre anonyme, qui lui disait qu'Odette avait été la maîtresse d'innombrables hommes, de femmes, et qu'elle fréquentait les maisons de passe | après n'avoir pu soupçonner personne, il lui fallut soupçonner tout le monde
Proust 162 - 390 - Marcel Proust, Jean-Luc Godard, Albertine : vivre sa vie, bande à part, à bout de souffle
Proust 102 - 457 - fièvre des feuilles mortes qui peut aller jusqu'à empêcher de dormir | l'île du bois de Boulogne | feuilles mortes de Saint-Cloud | Mme Swann, Gilberte, Mme de Guermantes, Albertine, Mme de Stermaria
Proust 168 - 371 - avec un Elstir, avec un Vinteuil, avec leurs pareils, nous volons vraiment d'étoiles en étoiles
Proust 487 - c'était bien cette sonnette qui tintait encore en moi
Proust 461 - Mais du volume lui-même la neige qui couvrait les Champs-Élysées le jour où je le lus n'a pas été enlevée, je la vois toujours | bibliophile
Proust 034 - Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances, ils n'ont pas fait naître celles-ci, ils ne les détruisent pas
Proust 055 - Swann frôlait anxieusement tous ces corps obscurs comme si parmi les fantômes des morts, dans le royaume sombre, il eût cherché Eurydice
Proust 055 - de tous les agents de dissémination du mal sacré, il est bien l'un des plus efficaces, ce grand souffle d'agitation qui parfois passe sur nous
Proust 387 - Cet amour entre femmes était quelque chose de trop inconnu | lieux où Albertine avait vécu | L'amour, c'est l'espace et le temps rendus sensibles au coeur
Proust 349 - cette scène qui pourrait s'appeler : Devant le téléphone
Proust - la chose la plus belle de L'Education sentimentale, ce n'est pas une phrase, mais un blanc | A propos du « style » de Flaubert
Proust 485 - 487 (FIN) - il était temps de commencer | écrire un tel livre | le créer comme un monde sans laisser de côté ces mystères | un livre aussi long que Les Mille et Une Nuits
Proust - À propos du « style » de Flaubert
Proust - Sur la lecture - la lecture, au rebours de la conversation, consistant à recevoir communication d’une autre pensée, mais en continuant à jouir de la puissance intellectuelle qu’on a dans la solitude
Proust 162 - 344 - la terrible sauteuse de Balbec | l'impitoyable | un regard dur, rusé | Ah ! c'est tout ?
Proust 321 - une route sauvage | comme des fragments d'un autre univers : j'avais reconnu le paysage montagneux et marin qu'Elstir a donné pour cadre à ces deux admirables aquarelles
Proust 401 - 412 - Pour que la mort d'Albertine eût pu supprimer mes souffrances, il eût fallu que le choc l'eût tuée en moi | mon amour finissant
Proust 401 - 412 - For the death of Albertine to be able to suppress my suffering, the shock of the fall would have had to kill her in myself | the decline of my love
Proust 402 - le paysage moral | une sorte d'année sentimentale
Proust 358 - 360 - il m'était souvent arrivé en lisant des Mémoires, un roman, où un homme sort toujours avec une femme, de désirer pouvoir faire ainsi | Albertine pendant notre promenade
Proust 360 - 385 - il n'est pas de belle prison | besoin d'oublier, auquel se livrent les captifs
Proust 385 - 398 - la vie en changeant fait des réalités avec nos fables | Le temps passe, et peu à peu tout ce qu'on disait par mensonge devient vrai
Proust 385 - ce qui est vrai aussi, c'est ce que j'ai lu dans les yeux d'Albertine | du mystère dans la vie de tous les jours
Proust 380 - j'avais forgé moi-même, pour une servitude éternelle, les inflexibles barreaux d'or
Proust 384 - je restais devant ce corps tordu, cette figure allégorique de quoi ? de ma mort ? de mon amour ?
Proust 112 - mon père venait tout d'un coup de me faire apparaître à moi-même dans le Temps | comme ces personnages de roman qui à cause de cela me jetaient dans une telle tristesse
Proust 156 - 375 - incapable de rancune | ne jamais condamner personne | j'avais en moi un peu de ma grand-mère et me plaisais à la diversité des hommes sans rien attendre d'eux ou leur en vouloir
Proust 290 - les pieds dans la boue et en toilette de bal... ces pommiers étaient là en pleine campagne comme des paysans, sur une grande route de France : c'était une journée de printemps
Proust 351 - Être dur et fourbe envers ce qu'on aime est si naturel | l'indifférence n'invite pas à la méchanceté
Proust 362 - j'ai été forcé d'amincir la chose, mais ce n'est pas un univers, c'est des millions, qui s'éveillent tous les matins.
Proust 230 - 401 - nous n'aurions pas dû avoir besoin du cataclysme pour aimer aujourd'hui la vie. Il aurait suffi de penser que nous sommes des humains et que ce soir peut venir la mort
Proust 478 - 484 - Mlle de Saint-Loup | pleine encore d'espérances, riante, formée des années mêmes que j'avais perdues, elle ressemblait à ma jeunesse
Proust 169 - Si un peu de rêve est dangereux, ce qui en guérit, ce n'est pas moins de rêve, mais plus de rêve, mais tout le rêve
Proust 465 - c'est le chagrin qui développe les forces de l'esprit
Proust 463 - La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent pleinement vécue, c'est la littérature
Proust 424 - La vie selon son habitude qui est par des travaux incessants d'infiniment petits de changer la face du monde
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Anthologie Proust | Morceaux choisis, extraits et citations de Marcel Proust